Comment se déshabituer du sucre, réduire sa consommation
Si vous ressentez une sensation de faim ou de fatigue, il n'est pas question d'arrêter complètement de manger du sucre, puisque ce dernier est un carburant essentiel. Mais il faut comprendre que les fruits et légumes, les pommes de terre, les céréales et les légumes secs apportent déjà naturellement des glucides qui suffisent à couvrir nos besoins. Votre organisme n'a pas besoin des autres aliments au goût sucré.
7 jours pour se déshabituer du sucre
Réduire au maximum les sucreries.
Gâteaux, bonbons, pâtes à tartiner, confitures, chocolat... Seule exception : vous pouvez vous accorder l'équivalent d'un petit peu de miel ou de deux carrés de chocolat noir par jour si vous en éprouvez le besoin. Tout le reste est en trop et doit rester un petit plaisir exceptionnel (une fois par semaine, pas plus, en dehors de cette semaine de détox).
Faire le tri dans les placards.
Au début, éliminez tous les sucres et les faux sucres de vos placards. À bannir : le sucre blanc (en poudre, en morceaux...), les sirops (y compris le sirop d'agave), les confitures, crème de marrons, coulis de fruits, caramel... Pensez aussi à éliminer les édulcorants (chewing-gums sans sucres, soda light, sucrettes...), ce sont de faux amis qui n'aident pas à se déshabituer du goût du sucré et perturbent la glycémie. Gardez seulement un pot de miel si vous y tenez.
Une semaine sans sucres ajoutés.
Si vous êtes un ou une grosse consommatrice, le pari peut paraître difficile. Faites le test sur une journée en ignorant tous les produits sucrés qui vous tentent : cela permet déjà de vous rendre compte à quel point le sucre a peut-être envahi votre quotidien. Essayez ensuite sur un week-end entier (choisissez-en un sans invitation chez des amis ou au restaurant). Voir que c'est faisable vous donnera envie de prolonger l'expérience, jusqu'à pouvoir tenir une semaine entière.
Il est important de ne pas se lancer dans cette détox du jour au lendemain, mais d'y réfléchir un peu avant, ne serait-ce que pour remplir votre chariot en conséquence au moment de faire vos courses (il faudra prendre le temps de scruter les étiquettes pour opter par exemple pour un coulis de tomates plutôt qu'une sauce qui contient plein de sucres ajoutés).
Adapter ses courses.
Pour ne pas vous trompez, achetez un maximum de produits simples et nature : fruits et légumes, fruits secs, poisson et fruits de mer, viande, jambon à la coupe plutôt que sous vide, pâtes, riz complet, pommes de terre, lentilles et autres légumineuses, quinoa, pain complet à la place du pain de mie industriel, yaourts et fromages blancs nature, herbes aromatiques et épices, eaux minérales, etc. Privilégiez les céréales complètes et semi-complètes (pain, pâtes, riz...) qui élèvent moins la glycémie que les céréales raffinées.
Apprécier les saveurs sucrées naturelles.
Plus vos papilles sont saturées par le goût du sucre, plus vous avez envie d'en consommer. Il faut donc stopper ce cercle vicieux. En écartant complètement le sucre ajouté de votre alimentation, vous allez pouvoir apprécier davantage les saveurs sucrées naturelles des aliments (comme une simple pomme) et déguster vraiment la pâtisserie que vous vous offrirez de temps en temps.
Au bout d'une semaine " d'efforts ", vous devriez ressentir moins de tentation (ou de frustration) face à un paquet de bonbons ou un pot de pâte à tartiner. Si ce n'est pas le cas, renouvelez à nouveau le programme sur 7 jours.
L'excès de sucre est mauvais pour la santé
L'omniprésence du sucre dans l'alimentation est accusée d'être l'une des causes de l'augmentation du diabète, de l'obésité, de l'hypertension... et même de la dépression ou de certains cancers. L'excès de sucre permanent pousse en effet le corps à fabriquer trop d'insuline, ce qui favorise le stockage des kilos, mais aussi le vieillissement ou l'inflammation. S'il fait partie des " polluants " qui encrassent notre organisme et favorisent l'apparition de certaines maladies, la bonne nouvelle, c'est qu'il est facile de s'en débarrasser !
Pas question d'une alimentation sans sucres, seulement " sans sucres ajoutés en excès ". Selon les recommandations de l'OMS, le sucre ajouté ne devrait en effet pas présenter plus de 5 % de nos apports caloriques, soit environ 25 g par jour. C'est l'équivalent de 6 c. à thé de sucre en poudre.
Vous êtes accro au sucre ?
Un gâteau, quelques carrés de chocolat, c'est la touche qui permet de terminer un repas en beauté ou le petit encart qu'on s'accorde au cœur d'une journée chargée. Ce sucre " plaisir " ne pose pas de problème, à condition de rester exceptionnel. Là où ça coince, c'est que les aliments sucrés sont souvent ceux qui consolent en cas de petit coup de blues ou ce stress, au risque de devenir une habitude.
À ces sucres visibles viennent s'ajouter tous les sucres " cachés " dans les produits industriels (sodas, jus de fruits, laitages, pains et viennoiseries...), y compris les produits salés (plats préparés, sauces, vinaigrettes, pain de mie, etc.). Sans compter aussi celui qu'on ajoute dans le café, le thé, le yaourt...
Résultat : on frôle aujourd'hui l'overdose.